Les schémas des livrets
Lorsque l’on passe à la vitesse de la réponse (automatisation), sans laisser le temps de la réflexion, l’enfant dyslexique peine à cause de ses difficultés à mémoriser des nombres. Il a donc besoin d’un support pour les mémoriser.
Les schémas de livrets sont des dessins réalisés par les enfants eux-mêmes. En créant pour chaque livret une nouvelle structure d’après ses envies et son imagination, l’enfant réalise des cartes de mémorisation de tous les nombres faisant partie du livret choisi. Il peut ainsi, en faisant appel à sa mémoire visuelle, et à la structure qu’il a mise en place lui-même, retrouver les résultats de chaque multiplication.
Les cartes peuvent être plastifiées ce qui permet à l’enfant de pouvoir se remémorer, autant de fois qu’il le désire, ses propres créations.
Le schéma des livrets
Cet outil d’apprentissage des livrets est inspiré de la méthode du schéma heuristique ou comment donner une structure aux éléments que l’on désire mémoriser.
J’ai imaginé cet outil pour ma fille Tamara qui est dyslexique et qui avait beaucoup de peine à mémoriser les livrets. Elle a trouvé cette manière de faire ludique et a réussi grâce à ses cartes à avancer dans cet apprentissage difficile.
Test de calcul mental version ‘DYS’
Le maître complète avec les calculs qui vont être dictés, plie la droite de la feuille et met le “cache” en place. Le test est prêt à être distribué.
Avant le début du test, l’élève peut glisser le “cache” contre en-bas pour écrire la date, son prénom, ainsi que le titre.
Pendant le test, l’élève descend le “cache” au fur et à mesure que le maître dicte les calculs. Ainsi, il a l’avantage d’avoir le calcul sous les yeux mais ne
peut pas prendre de l’avance ni revenir sur un calcul.Ce document reste en possession du maître qui l’utilise lors de chaque test.
Ch. Chauvet enseignante Crissier
Cette feuille munie d’un cache est un très bon moyen pour aménager un test de clacul mental pour les élèves dyslexiques, dysphasiques et dysorthographiques qui ont de la difficulté à mobiliser leur mémoire de travail.
Merci Christine pour ce partage