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Comptage – dénombrement – énumération

Travailler les bases de la numération avec la bande numérique

Monsieur Carrard a mis dans sa bande numérique l’ensemble des références les plus courantes que l’on peut utiliser pour étudier les quantités et les nombres. Un enfant dyslexique ou dyscalculique aura besoin de pouvoir faire un lien direct avec tous les codes qu’il utilise.

La bande numérique peut également être imaginée en vertical, ce qui facilite le repérage du plus petit nombre au plus grand ou celle des notions, avant et après.

Ce matériel se prête aussi bien à la fabrication d’un mémori

 

Comptage – dénombrement – énumération

En s’appuyant sur R. GELMAN, on peut dire que :

compter : c’est établir une bijection entre un sous-ensemble de la collection des mots nombres de la comptine numérique (stable, conventionnelle et totalement ordonnée) – c’est une « suite » de mots – et
les objets (à énumérer) de la collection.

dénombrer une collection : c’est compter et définir le cardinal de la collection énumérée par le dernier mot nombre énoncé. Par exemple, à la question « Combien y-a-t-il ? » pour une collection de
cinq éléments, un élève qui sait compter dira, en énumérant les objets : « un, deux, trois, quatre, cinq » et il s’arrêtera là ; si on lui demande alors à nouveau : « Combien y-a-t-il? », il reprendra : « un, deux, trois, quatre,
cinq » et ainsi il « recompte ». Un enfant qui sait dénombrer dira : « un, deux, trois, quatre, cinq ; il y en a cinq ».
On notera cependant que les termes sont souvent employés l’un pour l’autre.

Briand (1999) caractérise l’énumération dans une situation, dans laquelle il s’agit dénombrer des arbres identiques imprimés sur une feuille, répartis aléatoirement sur une feuille blanche.

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C.Carrard HEPL